Un besoin non comblé. C’est ainsi que commence l’histoire de Kwit, quand, en 2012, Geoffrey Kretz, ingénieur en informatique, décide d’arrêter de fumer.

Je cherchais une application qui pourrait aider au sevrage mais sans culpabiliser l’usager. Comme je ne l’ai pas trouvée, je l’ai créée.

explique Geoffrey Kretz

Basée sur les principes de la gamification et des thérapies cognitives comportementales, Kwit a pris son envol à l’été 2017. Incubée à Semia, la société homonyme compte aujourd’hui six salariés et a levé des fonds auprès de la BPI, d’Alsace Business Angel et de Yeast.

Avec plus d’un million de téléchargements, 120 000 utilisateurs par mois et une très bonne notation dans les magasins d’applications, Kwit s’impose progressivement comme un coach numérique efficace dans le sevrage tabagique.

Un succès que son créateur entend confirmer en étoffant l’application d’offres supplémentaires pour répondre aux envies irrépressibles du fumeur, en adaptant le concept à d’autres addictions et en lançant un programme dédié aux entreprises.

Quant à s’étendre à l’international, c’est déjà fait : traduite en 12 langues, Kwit a été choisie par l’université de San Francisco pour son plan Campus sans tabac et est au cœur de plusieurs études médicales américaines sur le sevrage tabagique.

Stéphanie Peurière, crédit photo Jérôme Dorkel pour Strasbourg Eurométropole.

Article paru dans Eurométropole Magazine, n°22.