Après avoir co-fondé la crème solaire NIU qui pollue moins les océans et reverse des dons à une association qui protège les coraux, Hadrien Collot ne s’arrête pas là. Le jeune strasbourgeois se lance dans de nouvelles aventures entrepreneuriales des plus prometteuses. Description.

Des études d’ingénierie à Rennes, tu reviens à Strasbourg. Pourquoi ce retour aux sources ? 

Hadrien Collot : Pour deux raisons. La première est que J’ADORE Strasbourg. C’est une ville équilibrée, très humaine. C’est une ville de bien-être. Tu sors de la gare, tu te sens bien. En plus de cela, tout est accessible, et il y a beaucoup de zones piétonnes. La seconde, c’est que je suis originaire de Strasbourg. Ici, mon réseau est déjà bien construit et j’avais besoin d’une ville ou j’avais mes marques. En plus de cela, l’écosystème autour de l’entreprenariat est déjà bien développé. 

D’où t’est venue l’idée de NIU ? Quel a été le déclic ?

H.C. : A la base, l’idée nous est venue avec des amis plongeurs. Je suis apnéiste, et j’ai longtemps cherché la crème qui correspondait à nos besoins, c’est-à-dire qui respecte à la fois notre peau et les océans. Frustrés de ne pas trouver la perle, on s’est lancé. Et voilà qu’aujourd’hui, on sponsorise l’équipe de France d’apnée ! 

La crème solaire NIU est Made in France, bientôt un Made in Strasbourg ? 

H.C. : Nous sommes en contact avec quelques laboratoires du coin pour produire notre crème solaire au plus près de Strasbourg. Nous prenons le temps de bien choisir nos collaborateurs, de nous assurer que ce sont des personnes motivées à innover, et avec une vraie expertise. Pour ce qui est de la production, on peut se permettre de produire n’importe où tant qu’il y a de bonnes machines. Pour l’instant, c’est dans l’Oise.

L’esprit Start-Up t’intéresse. Strasbourg est-elle une bonne ville pour se lancer dans de nouveaux projets? 

H.C. : Clairement oui ! J’ai découvert les facilitateurs qui sont à la disposition de tous à Strasbourg : les apéros entrepreneurs de Strasbourg tous les jeudis du mois, les salons, l’incubateur de startups SEMIA, et la Chambre des Commerces et de l’Industrie qui m’a apporté un accompagnement financier non négligeable. Cela dit, il faut aller chercher les opportunités, sortir de chez soi, aller à la rencontre des gens. A Strasbourg, les gens sont bienveillants, et très ouverts au partage. Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, au départ, peu de personnes croient en toi. Alors il faut vite s’entourer de bonnes personnes. Et à Strasbourg, on est plein de tarés à avoir ce bon esprit là ! 

Concernant tes nouveaux projets … 

H.C. : Je suis actuellement en développement d’autres startups. Comme Hildr, qui sera le premier cocktail à la pression ! Ce projet est incubé au SEMIA, et le concept a d’ailleurs été vainqueur du Startup week end de Strasbourg en 2018. Aujourd’hui, j’accompagne Lisa Schino pour son idée de shampooing écologique et rechargeable chez le coiffeur : LAO, bon pour la planète et bon pour les cheveux ! A travers ce projet, l’objectif est aussi de faire de Strasbourg l’avant-garde du shampoing écologique et naturel.

Strasbourg, en trois mots ?

H.C. : Convivial, Agréable, Dynamique. 

 

Ton endroit préféré à Strasbourg ? 

H.C. : L’anticafé. L’endroit idéal pour entreprendre ! 

 

Ta façon d’être optimiste ? 

H.C. : Aller chercher les opportunités, forcer la chance et toujours rester positif !