Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Ircad) représente un porte-drapeau évident de la stratégie de développement des principaux points forts du tissu économique et intellectuel de l’Eurométropole de Strasbourg.
« J’ai découvert que si les stars mondiales du foot ne foulaient pas – encore ! – les pelouses du stade de la Meinau, nos Messi et autres sont dans les structures du secteur de la santé », constate la patronne d’une entreprise de fourniture de matériel médical de pointe.
« C’est grâce à Gilbert Laustriat, alors président de l’Université scientifique Louis-Pasteur, que tous ces développements ont été possibles, au début des années 1990 », souligne Jacques Marescaux, fondateur et dirigeant de l’Ircad, qui entame sa quatrième extension.
Cette marque de gratitude met l’accent sur la continuité d’un projet qui a mis en valeur les talents universitaires strasbourgeois, avec les quatre prix Nobel en activité, record du monde, sans oublier de nombreux autres spécialistes reconnus dans le monde entier.
La trilogie formée par l’Université de Strasbourg, l’Eurométropole et ses partenaires et le monde économique issu des découvertes et avancées académiques a débouché sur la création d’une filière porteuse d’avenir et déjà créatrice de nombreux emplois.
À peine visible voici cinq ans, la branche d’activité des technologies médicales de demain s’est trouvée à Strasbourg un site de tout premier plan au niveau européen.
Crédit photo : P. Stirnweiss pour l’Eurométropole de Strasbourg
