Finalement, si on compare Strasbourg à Nice, il ne manque que la mer !

De Nice à Strasbourg : la grande traversée

En 2017, alors que vous avez toujours vécu, étudié et travaillé à Nice, vous posez vos valises en Alsace. Racontez-nous votre choix.

Dans le cadre de l’évolution professionnelle de mon époux, une mobilité au national s’imposait en 2016. Notre recherche s’est orientée vers une ville à taille humaine. L’Alsace et plus particulièrement Strasbourg, sa capitale, faisait partie de nos destinations prioritaires. Nous avions souvent entendu parler de son excellente qualité de vie et de son ouverture vers l’Europe. Le combo était donc tout trouvé puisqu’il me donnait par la même occasion la possibilité de renouer avec mes origines paternelles alsaciennes.

Le choix de s’installer à Strasbourg

Comment s’est déroulée votre recherche d’emploi à Strasbourg ?

Pour retrouver du travail, j’ai consulté le site de l’APEC avant même notre emménagement. J’y ai trouvé mon premier job en Alsace : un poste dans le domaine de l’accompagnement d’entreprises sur le secteur de Saverne jusqu’à Sarre-Union.

Tout en contribuant à la vie économique locale j’ai pu développer mon réseau. Celui-ci m’a été d’une grande aide quand j’ai souhaité me rapprocher de mon lieu de vie. En effet, dans un second temps, j’ai rejoint la structure identique à Strasbourg.

Je peux dire que l’Alsace et plus particulièrement Strasbourg m’ont offert un véritable tremplin à mon projet professionnel car je suis sortie de ma zone de confort et j’ai pu rencontrer des personnes de grande valeur notamment dans le milieu consulaire et dans les collectivités publiques.

Votre arrivée à Strasbourg

Comment avez-vous préparé votre arrivée à Strasbourg ?

Étant citadine, je voulais habiter à Strasbourg et plus particulièrement au centre-ville. L’employeur de mon mari nous a grandement facilité la tâche dans la mesure où nous avons simplement repris le bail de la personne qu’il allait remplacer.

Ce qui m’a frappée par rapport à Nice c’est la superficie des appartements, les particularités du droit local et l’expression « comme dit ».

Les commerces et les services de proximité

Les commerçants sont hyper accueillants. Mon fils et moi adorons la tradition de la rondelle de saucisse offerte aux enfants chez les bouchers. Je n’avais jamais vu ça ailleurs qu’en Alsace et cela crée une relation de confiance.

Pour les gourmands comme moi, Strasbourg est véritablement la capitale de la gastronomie : j’en ai l’eau à la bouche rien que d’y penser.

Et pour Marc-Aurèle, mon fils, nous avons choisi de l’inscrire dans une école franco-allemande à taille humaine. Il y apprend même l’alsacien. Le bilinguisme lui permettra d’avoir une vision européenne et de renouer avec une partie de ses racines. Ainsi je me dis que la boucle est bouclée.

une femme roule à vélo sur les Quais des Bateliers de Strasbourg en vélo

Crédit photo : Frédéric Maigrot

Plutôt voiture, tram ou vélo ?

Indéniablement vélo pour toute la famille et au quotidien. Strasbourg est une ville cyclable de France qui compte plus de 700 km d’aménagements cyclables, il serait dommage de ne pas profiter. Nous faisons tout à vélo : se rendre au travail, aux activités de loisirs…

Et le weekend nous prenons la voiture pour découvrir la région, les Vosges ou encore la proche Allemagne.

Le vol direct pour Nice au départ de l’aéroport de Strasbourg a aussi été un critère dans le choix de Strasbourg car nous retournons régulièrement dans le Sud visiter la famille.

La vie à Strasbourg, 4 ans après

Aujourd’hui, vous êtes responsable du marché des professionnels à la banque Postale secteur Strasbourg Centre. Pourriez-vous encore imaginer de quitter Strasbourg ?

Si tel devait être le cas, ce serait à regret. Strasbourg me fait grandir, évoluer. La ville m’a aussi apaisée notamment vis-à vis de la circulation automobile. Je suis plus cool et plus disciplinée au volant ou à vélo, même si parfois mon tempérament de sudiste reprend le dessus.

Je dirais que Nice est ma ville passion et que Strasbourg est la ville dont je suis tombée amoureuse.

Crédits photo de couverture : Charlotte Juveneton