Pour son évolution professionnelle, Corentin avait le choix entre rester à Paris ou prendre un poste à Strasbourg : c’est Strasbourg qui a coché le maximum de « plus » et deux mois plus tard, le voilà Responsable pédagogique chez XP The international esport & gaming school, la toute nouvelle école dédiée au gaming à Strasbourg.

Rencontre avec Corentin Mathet.

Le choix de vous installer à Strasbourg

Connaissiez-vous Strasbourg avant d’obtenir votre poste à l’école d’esport & gaming ?

Je n’y avais jamais posé un pied, mais j’en avais une image très positive car on m’a teasé la ville. Mon père, un musicien toujours sur les routes de France, a adoré Strasbourg où il est venu se produire plusieurs fois.

Une amie alsacienne ne tarit pas d’éloges sur la ville.

Mes différentes recherches sur le web ont fini de me convaincre : plus je me renseignais et plus j’avais envie de m’installer, de vivre et travailler à Strasbourg.

Quel que soit le critère que je prenais en compte et quel que soit le comparatif que je lisais, Strasbourg apparaissait toujours dans le Top 3.

Quels ont été les 3 meilleurs arguments ?

Pour moi les arguments killer ont été :

  • l’accès aux grands espaces de verdure
  • l’emplacement au cœur de l’Europe
  • la place du gaming dans la ville

Je crois que ce dernier argument nécessite une petite explication. Compte tenu de ma fonction, tout le monde a compris que je suis un geek mais je suis aussi et surtout un passionné de jeux. Au-delà des expériences de Strasbourg qui m’ont été rapportées, j’avais surtout entendu parler de la ville par le biais de la track mania cup, un immense événement dédié à l’esport organisé au Zénith.

Pourquoi décide-t-on un jour de quitter Paris ?

Pour occuper le poste que j’ai décroché, j’avais le choix de rester à Paris ou rejoindre Strasbourg.

J’avais toujours vécu à Paris ou en région parisienne et, comme tout parisien, courir après le temps était devenu mon mode de vie. Je perdais un temps considérable dans les déplacements : jusqu’à 3 h par jour. Musées, théâtres, grands restaurants… j’avais tout à portée de main mais je ne profitais de rien.

Petit à petit, le concept de « slow life » m’est apparu comme une évidence et j’ai éliminé l’idée de rester à Paris. J’avais envie de verdure, de prendre mon vélo pour aller au boulot, d’une ville à taille humaine où il fait bon vivre.

Comment s’est passée votre installation à Strasbourg ?

Dans la mesure où je suis venu seul avec mon chat, l’installation a été très facile. Le marché immobilier est très dynamique et les biens partent vite, mais en 3 visites j’ai trouvé l’appartement parfait : moins cher qu’à Paris, 22 m2 supplémentaires et une belle terrasse.

Parlez-nous de la vie à Strasbourg VS la vie à Paris, ce qui ne vous manque pas ?

Strasbourg est à la fois une ville qui vit, qui bouge, qui vibre et une ville qui respire, où chacun sait prendre le temps de profiter de l’instant. J’apprécie de pouvoir rejoindre le bureau en 10 minutes en vélo tout en appréciant l’architecture de la ville qui oscille entre traditionnel et contemporain.

J’attends avec impatience de pouvoir savourer une choucroute et de chausser mes skis sur les collines vosgiennes toutes proches. Je salue mes collègues qui m’ont réservé un excellent accueil et ne manquent pas de très bonnes adresses à faire découvrir. Grâce à eux j’ai déjà découvert un très bon restaurant asiatique. J’avoue que j’avais peur de ne pas retrouver une offre identique à Paris et en effet, elle est plus restreinte mais bien plus qualitative.

Ce qui me manque le plus : mes amis qui sont restés à Paris. Il ne me reste plus qu’à les convaincre de me rejoindre à Strasbourg.

Date de publication : 18 décembre

Crédit photo : Jonathan Marchal